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Ken Ryu Les Herbiers 

Alain GIROT

Champion du Monde

Parrain de la Ken Ryu Les Herbiers

Notre école du sabre japonais vous accueille les mercredi et jeudi pour vous faire découvrir la discipline: SPORT CHANBARA.

Rejoignez les samouraï déjà présents au sein de la Ken Ryu Les Herbiers.

KAMAE-TO "en garde"!!!

Définition rapide
Évolution de l'escrime des Samouraïs, originaire du Japon, le SPORTS CHANBARA est une discipline sportive, ludique et éducative où Respect, Dépassement de Soi, Maîtrise et Courtoisie sont les maîtres mots. CHANBARA est une onomatopée japonaise qui exprime le bruit des sabres qui s'entrechoquent lors des combats de samouraïs.​

 

L’art martial
Le SPORTS CHANBARA se veut l'héritier direct et fidèle des combats livrés entre samouraïs de par son esprit et son réalisme. A la différence d'autres arts martiaux, le SPORTS CHANBARA n'a pas subi de codification extrême puisque tous les coups susceptibles de défaire l'adversaire sont admis. Le SPORTS CHANBARA nous apprend donc qu'il n'y a pas de mauvaise manière de combattre : un des pratiquants peut avoir des techniques du kendo pendant que son adversaire utilise des techniques de l'escrime européenne. Les deux peuvent s'entraîner avec les mêmes armes et combattre avec la même règle, couper sans se faire couper et sans la peur de blesser la personne en face de soi.​

L’équipement

- Kimono blanc sans manches
- Tee-shirt à manche longue et de couleur uni porté sous la veste de kimono
- Pieds nus (sauf protection justifiée).
- Port de gants (sans armatures rigides) est conseillé pour l'entrainement, et est obligatoire en compétition.
- Les armes sont celles vendues dans le commerce et ayant reçu l’approbation de la commission Sport Chanbara. Elles sont noires et sans modifications. On peut trouver 2 types d'armes : les classiques, en mousse avec une tige de plastique en leur milieu, et les gonflables, développées au Japon et qui arrivent progressivement en France. Les organisateurs se réservent le droit de vérifier toute arme qui semblerait litigieuse (forme, état d’entretien, poids, taille, …). On peut utiliser les armes suivantes : le Kodachi(sabre court, 60cm), le Choken Morote (sabre long, 100cm), le Nito (kodachi et choken combinés), le Tanto (poignard, 40cm), le Yari (lance, au-dessous de 210cm), le Jhou (arme à 2 "lames" ou bâton, au-dessous de 140cm) ou le Bou (arme à 2 "lames" ou bâton, au-dessous de 210cm). L'apprentissage commence d'abord par le Kodachi puis le Choken Morote, le Nito, ... Pour l'instant, en France, seules sont enseignées les pratiques du Kodachi, Choken Morote, Choken libre, Nito, Yari et Tanto. Les pratiques du Jhou et du Bou ne peuvent être effectuées pour le moment faute de sensei connaissant le maniement de ces armes.
- Les casques sont ceux vendus dans le commerce et ayant reçu l’approbation de la commission Sport Chanbara. Ils sont généralement blancs, noirs ou rouge en mousse rembourrée avec une grille transparente pour protéger le visage.

 

L’origine   
En 1971, TANABE TETSUNDO et quelques uns des meilleurs escrimeurs japonais s'associèrent. Bien qu'ils fussent assez traditionalistes, ils reconnurent que leur société changeait rapidement. En effet, ce qui était enseigné 100 ans plus tôt n'intéressait pas les adolescents japonais du 20ème siècle.
Avec un peu d'innovation et d'aide de la part des sciences et technologies, il conçut un système dans lequel les armes sont matelassées mais pas les combattants, ceci leur permettant une liberté de mouvement totale puisque le seul équipement requis est une arme et un casque léger. De là est né le SPORTS CHANBARA, art martial basé sur le GOSHINJYUTU, l'art de la self-défense.
Cette discipline s'est propagée à travers le Japon, elle a été reconnue par le département de l'éducation du Japon  afin d’inclure le SPORTS CHANBARA dans l'éducation physique des enfants.
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La pratique
L'un des aspects divertissants du SPORTS CHANBARA est la diversité des armes en mousse utilisées. Le pratiquant commençant par le sabre court, arme la plus facile à manier, pourra essayer, suivant ses progrès, le sabre long, les deux à la fois, la lance, le poignard,...​


Le combat
Le combat dans le SPORTS CHANBARA ne se fait pas seulement à arme égale, chacun peut prendre l'arme de son choix ; on peut se battre même contre plusieurs adversaires ou plusieurs contre plusieurs. De cette façon, chacun découvrira lui-même ses aptitudes et sa préférence aux différentes armes.
Un combat s'effectue sur un SHIAI JO , surface carrée de 8 à 11 mètres de côté. Les adversaires se mettent face à face en dehors du "Shiaï Jo", ils pénètrent en même temps d'un pas saluent celui-ci. Puis les combattants avancent de trois pas pour se saluer à leur tour et se mettre en garde : KAMAE. L'arbitre donne l'ordre de commencer le combat : HAJIME. En compétition, il y a trois arbitres : un arbitre central, SHUSHIN, et deux arbitres latéraux, FUKUSHIN. Ils possèdent deux drapeaux, un rouge et un blanc, chacun correspondant à la couleur d'un combattant. Mais seul SHUSHIN annonce les points, le début et la fin des combats, etc.. Quand un compétiteur marque un point, les arbitres lèvent le drapeau correspondant à la couleur de son ruban (rouge ou blanc). En cas d'égalité les arbitres lèvent les deux drapeaux. En France le combat est gagné par le 1er des 2 adversaires à afficher 2 points minimum, avec au moins 1 point d'écart. A l'international le premier qui coupe l'autre remporte de combat.
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La compétition
Individuelle :
Combat en 2 points (2 coupes franches avec kiai, ou coup d'estoc dit "tsuki") pour la réglementation Française.
Combat en 1 point avec Ai Uchi éliminatoire (frappe simultannée) pour la réglementation internationale.
Catégories d’armes par âge et sexe
Par équipes mixtes :
- 7 combattants obligatoirement majeurs par équipe (hommes, femmes mélangés) : 5 titulaires, 2 remplaçants non obligatoires.
Kodachi et Choken Morote (tenu à 2 mains) en nombre libre. Un Yari, un Nito, un Choken Libre (à 1 ou 2 mains) au maximum mais non obligatoires.
Les 5 combattants se présentent dans un ordre libre défini lors de l'inscription de l'équipe à la compétition. Si l'un des 5 titulaires vient à se blesser, l'un des 2 remplaçants prend sa place dans l'équipe en combattant avec l'arme dans laquelle le blessé était inscrit.
- 3 combattants par équipe (un Kodachi, un Nito et un Choken libre) pour la réglementation internationale avec comme ordre de présentation obligatoire : le Kodachi en premier, le Choken libre en second et le Nito en dernier.
Les clubs peuvent présenter 2 équipes au maximum, chacune d'entre elle devant obligatoirement être composé de combattants du même club (mixité interdite) L'intérêt de la compétition par équipe en France, est de combattre contre des armes différentes (kodachi contre choken, nito contre Yari, etc.).
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Vocabulaire
REI : saluer
HAJIME : début du combat
YAME : arrêt du combat
KAMAE-TO : en garde, sortir son sabre
OSAME-TO : ranger son sabre
GI : tenue de combat
IPPON : un point

 

Les attaques
Les kihon sont les mouvements d'attaque de base. Ils sont accompagnés de kiai (manifestation de l'énergie par un cri) spécifiques selon la partie du corps vers laquelle on porte l'attaque.
Lors des entraînements, le but des kihon est de développer la souplesse tout en réalisant des mouvements amples, rapides et très fluides, et de libérer l'énergie à travers le kiai.
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MEN : coup porté au niveau de la tête  

DO : coup porté au niveau du torse et du ventre.       

KOTE : coup porté au niveau du poignet et de l'avant-bras.

ASHI : coup porté au niveau de la jambe.

TSUKI : coup d'estoc porté au niveau du torse.



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CEINTURES NOIRES CHANBARA FORMEES AU JCH.

1. Philippe LAFAILLE  1 er dan

2.Tomas CHIRON 1 er dan
3. Qui sera la prochaine....

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